On est en
1900.
Nicolas
Ravel, pianiste, médecin et citoyen de La Rochelle en France
décide de partir pour
l’Amérique. Il veut en savoir plus sur ses
ancêtres qui avaient fuit la
déportation des Acadiens en 1755 et
s’étaient réfugiés, avec
l’aide des Micmacs
à La Petite-Rochelle en Gaspésie, au
Québec.
Ce dont
il ne se doutait
pas c’est que le
bonheur l’attendait, là, sur le quai.
C’était
Mira, la plus belle
« sauvagesse »
d’Amérique. Ils
tombèrent amoureux, se marièrent et eurent un
fils nommé Toma.
Leurs vies,
traversées de musique, de cieux
étoilés, d’aurores boréales, de lever et de coucher du
soleil sur la plus
belle baie du monde ont connu des grandes marées de bonheur
qui se changeaient
parfois en tempêtes extrêmes et tragiques.
Hier,
la
marée était basse et calme. La mer, cette
mère de la Terre, chantait doucement.
Elle berçait Tjim-Alexis Ravel,
arrière-petit-petit fils de Nicolas et Mira,
qui, assis, les deux pieds dans le sable, se réjouissait
d’avoir gagné le
concours de l’hymne national du Québec avec son
œuvre « Symphonie pour un
pays neuf ».